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Dans mon chapeau...
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cinema
3 décembre 2008

Plus doux qu'amer...

ma15824"Happy go lucky" de Mike Leigh, avec Sally Hawkins

Nouvelle séance de rattrapage ce week end, et cette fois c'était au tour du Britannique Mike Leigh. Avec ce joli portrait haut en couleurs de Poppy, trente ans, célibataire pétillante et institutrice passionnée par son travail et par ses mômes, celui-ci nous offre un bon moment de cinéma, doux-amer, en fait plus doux qu'amer... Un film tout en légéreté que l'on peut regarder par tous les temps et toutes les humeurs, sans pour autant avoir l'impression de devoir laisser son cerveau au vestiaire...

Ça ne révolutionnera pas le septième art, mais c'est impeccablement filmé, tout aussi impeccablement joué et ça fait du bien!

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17 novembre 2008

Joli rebond!

18451305"Match Point" de Woody Allen,
avec Scarlett Johansson, Emily Mortimer et Jonathan Rhys-Meyers

Rediffusé hier soir sur France 2, ce Woody Allen cuvée 2005 est décidément un des meilleurs crus du réalisateur new yorkais. Traversant l'Atlantique pour se poser au bord de la Tamise, dans un Londres de cartes postales, celui-ci nous offre un portrait tout en nuances d'un jeune arriviste bien décidé à se faire sa petite place au sein de la jet-set britannique.

Servi par une brochette d'acteurs tous aussi impeccables les uns que les autres - Scarlett Johansson et Jonathan Rhys-Meyers en tête -, "Match Point" est une fable cynique sur la réussite, la chance et le mérite. Cynique, mais pas que... et c'est ce qui fait pour moi tout le sel et le charme de ce film que j'ai revu avec plaisir. Même s'il est encore bien meilleur en V.O. (franchement, c'est juste moi? Ou bien ce doublage était vraiment catastrophique?)!

D'autres films de Woody Allen, dans mon chapeau: "Accords et désaccords", "Maris et femmes" et "Whatever works".

12 novembre 2008

Un pas-de-deux avec le diable...

18947036"Valse avec Bachir" d'Ari Folman

Je crois qu'on ne remerciera jamais assez certaines petites salles de cinéma de continuer à proposer certains films parfois plusieurs mois après leur sortie. C'est en tout cas à une de ces petites salles que je dois d'avoir enfin pu découvrir hier le film d'Ari Folman, qui était sorti en salle l'été dernier et que j'avais depuis réussi à rater avec une belle persistance largement involontaire!

Et je suis bien contente d'avoir comblé cette lacune, même si les premières minutes du film m'ont fait craindre de m'être fourvoyée dans un de ces dessins animés japonais apocalyptiques à l'animation aussi minimaliste que stéréotypée, et qui ont le don de m'horripiler. "Valse avec Bachir" embarque en effet le spectateur en plein cauchemar, sous la menace d'une meute de chiens aux yeux phosphorescents. Et c'est bien d'un cauchemar qu'il s'agit, de celui qui hante chacune des nuits d'un des personnages du film, depuis quelques années déjà, ce que nous découvrons dès la seconde scène...

Le 14 septembre 1982, le président libanais, Bachir Gemayel, est assassiné dans un attentat à la bombe. Sa mort sera vengée quelques jours plus tard par les phalangistes ou milices chrétiennes dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, encerclés par l'armée israëlienne. C'est en fait ce pas-de-deux de Tsahal avec le diable qui est au coeur de "Valse avec Bachir". La compromission de certains membres de l'état-major et du gouvernement israëlien dans ce massacre. Et le sentiment de culpabilité qui ronge, aujourd'hui encore, certains de leurs complices involontaires. Car ce sont eux, les jeunes appelés d'alors, qui étaient entrés au Liban en toute inconscience des horreurs qui les y attendaient et qui se débattent aujourd'hui avec les conséquences de ces événements, qui sont les héros du film d'Ari Folman.

Passé la première séquence de cauchemar, et malgré quelques autres scènes oniriques, "Valse avec Bachir" ne tarde pas à se révéler comme un remarquable documentaire - car telle est bien la lecture qui s'impose et si ce n'en est pas un, c'est que l'illusion est parfaite! Un documentaire auquel la forme très particulière du dessin animé confère une distance inhabituelle. Le cinéma a souvent montré les jeunes recrues partant pour le front - Normandie, Pacifique, Corée, Vietnam... - comme pour un fête, mais il a rarement offert un tel espace à la réflexion sur les horreurs de la guerre et leurs conséquences. Pour cette raison, "Valse avec Bachir" est un film à voir. Et c'est aussi un film qui ne laisse pas son spectateur indemne.

La page consacrée à "Valse avec Bachir", dans wikipedia

26 octobre 2008

Dur, dur, d'être un superhéros... surtout à la retraite anticipée!

18391270"Les indestructibles" des studios Pixar,
sous la direction de Brad Bird

C'est réglé comme du papier à musique: qui dit "congés scolaires", dit programmation "familiale" sur nos petits écrans. Ces vacances d'automne n'échappent pas à la règle, qui voient débouler sur RTL-TVI (hier soir) puis sur TF1 (le 28 octobre), la production Pixar, cuvée 2004, à savoir "Les indestructibles".

En un mot comme en cent, cette histoire de deux superhéros - Mr Indestructible et Mme, alias miss Elastigirl - mis à la retraite anticipée et contraints de se fondre dans la masse anonyme, tout en élevant une progéniture elle aussi affublée de talents encombrants, est un gentil divertissement familial avec juste ce qu'il faut d'ironie pour ne pas être trop gentil... Ce n'est pas mon film préféré dans la production des studios Pixar, mais je me suis bien amusée en le revoyant hier soir. Avec une mention spéciale pour le personnage d'Edna et ses supercostumes que, promis-juré, je regarderai dorénavant d'un autre oeil :-)!

7 octobre 2008

Un petit bonheur d'une irrésistible drôlerie

afte"Goodbye Lenin!" de Wolfgang Becker,
avec Daniel Brühl

Après "La vie des autres" diffusé lundi dernier, c'était au tour de "Goodbye Lenin!" de faire les beaux soirs d'Arte et de son cycle consacré au nouveau cinéma allemand, tout en nous proposant son regard - plus tendre, plus mélancolique - sur l'Allemagne de l'Est.

L'histoire qui nous est contée là - celle de gens qui avaient cru à une utopie et se trouvent complètement largués lorsque celle-ci s'effondre - n'est au fond pas amusante pour deux sous. Mais Wolfgang Becker a su lui conférer une irrésistible drôlerie, qui continue à faire mouche même à la deuxième ou à la troisième vision du film, alors que l'on commence à en connaître les gags par coeur, ce qui n'est tout de même pas si fréquent... "Goodbye Lenin!", ce n'est peut-être pas un grand coup de coeur comme "La vie des autres", mais bien un délicieux petit bonheur de film à ne surtout pas bouder...

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2 octobre 2008

Vies est-allemandes, vies émouvantes...

ma16572"La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck,
avec Martina Gedeck, Sebastian Koch et Ulrich Mühe

Revu lundi soir sur Arte (dans le cadre d'un cycle consacré au nouveau cinéma allemand qui se poursuivra avec  "Head on" de Fatih Akin et  "Goodbye Lenin!" de Wolfgang Becker), ce film qui était mon coup de coeur-cinéma de l'année 2007 confirme ma première impression. Florian Henckel von Donnersmarck nous offre là une magnifique plongée dans une page très sombre de l'histoire d'Allemagne de l'Est: les pressions exercées par la STASI, de sinistre mémoire, sur les milieux artistiques et intellectuels, et les compromissions auxquelles beaucoup de leurs membres ont consenti... pour pouvoir continuer à vivre, tout simplement. "La vie des autres" tourne résolument le dos aux sirènes de l'ostalgie, sans sombrer non plus dans le misérabilisme. Et surtout, surtout, c'est un film magnifique d'humanité, porté par de formidables acteurs, Ulrich Mühe en tête.

Un film à voir et à revoir, à volonté!

Une fiche assez complète consacrée à "La vie des autres" sur wikipedia

24 septembre 2008

Le trombinoscope du FIFF

ico_expo_affiche_p_decoeurComme chaque année, à la fin du mois de septembre, le Festival International du Film Francophone (FIFF) s'apprête à débouler dans les rues namuroises.
Et comme chaque année, Pierre Decoeur, photographe officiel du festival, expose à cette occasion une cinquantaine de ses photos. La sélection couvre plus de quarante ans de cinéma, à travers une galerie de beaux portraits d'acteurs et de réalisateurs, courant des années soixante (Bourvil, Jean-Claude Brialy, Bernard Blier) aux jeunes talents d'aujourd'hui (Benoît Poelvoorde, Jérémie Renier, Arta Dobroshy...)

Il serait dommage de ne pas pousser la porte si vous passez par là...

Dans le hall de l'agence Fortis, 21 Rue des Carmes à Namur, à deux pas du cinéma Caméo 2 qui accueille le festival.

Entrée libre pendant les heures normales d'ouverture de l'agence, du lundi au vendredi de 9h à 16h, jusqu'au 31 octobre.

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